Dans la Symphonie « Eroica », la justesse des tempos, de l’accentuation, des articulations et des phrasés jusque dans une « Marche funèbre » qui avance pour ne pas larmoyer ou se donner des airs wagnériens hors de propos. Ce n’est pas luxueux. Ça non ! Mais c’est d’une musicalité, d’une franchise et d’une probité intellectuelle et instrumentale qui sont l’essence même de la musique. Et cela ne s’obtient pas sans travail.